La location saisonnière attire toujours plus de propriétaires et de voyageurs. Cependant, face à son essor, les pouvoirs publics adaptent le cadre légal pour mieux encadrer cette activité. L’année 2025 marque une nouvelle étape avec des changements notables qui touchent les démarches administratives, la fiscalité et la protection des locataires. Quelles sont ces nouvelles règles et comment affectent-elles les propriétaires comme les locataires ? Quelles précautions faut-il désormais prendre pour louer en toute légalité ?
Sommaire
Les nouvelles obligations d’enregistrement des locations
En 2025, la déclaration des logements en location saisonnière devient obligatoire dans la plupart des communes touristiques. Les propriétaires doivent désormais enregistrer leur bien sur une plateforme dédiée et obtenir un numéro d’enregistrement unique. Cette mesure vise à mieux contrôler le nombre de locations et à lutter contre les abus. Les contrevenants s’exposent à des amendes significatives. Les municipalités peuvent aussi imposer des quotas pour limiter la saturation du marché local.
La limitation de la durée de location

La durée maximale autorisée pour louer une résidence principale reste fixée à 120 jours par an, mais les contrôles se renforcent en 2025. Les plateformes comme Airbnb ou Abritel devront automatiquement bloquer les annonces qui dépassent ce seuil. Pour les résidences secondaires, certaines villes imposent désormais des restrictions locales encore plus strictes. Ces règles visent à préserver le parc immobilier résidentiel et à limiter la hausse des loyers dans les zones tendues. Découvrez plus d’informations en suivant ce lien.
Les nouvelles exigences en matière de sécurité et de confort
Les autorités renforcent également les normes concernant la sécurité et le confort des hébergements. Les logements proposés à la location doivent répondre à des critères précis : équipements de base, détection incendie, ventilation et performance énergétique.
Les propriétaires doivent notamment veiller à :
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Installer un détecteur de fumée fonctionnel ;
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Fournir un logement propre et bien entretenu ;
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Vérifier l’état des installations électriques ;
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Garantir un bon niveau d’isolation thermique.
Ces règles améliorent la qualité de l’offre et protègent les voyageurs.
L’impact fiscal des nouvelles mesures
En 2025, les régimes fiscaux évoluent pour mieux encadrer les revenus issus des locations saisonnières. Le plafond du régime micro-BIC est abaissé pour certaines zones touristiques, tandis que le taux d’abattement forfaitaire diminue. Les propriétaires doivent désormais déclarer leurs revenus via un formulaire spécifique permettant de distinguer la résidence principale de la secondaire. L’administration fiscale intensifie les contrôles pour s’assurer du respect des obligations déclaratives.
Le rôle accru des plateformes de location
Les plateformes de mise en relation comme Airbnb, Booking ou Le Bon Coin deviennent de véritables intermédiaires légaux. Elles doivent transmettre régulièrement les données de location à l’administration et s’assurer que chaque annonce dispose d’un numéro d’enregistrement valide. En cas de manquement, leur responsabilité peut être engagée. Cette coopération accrue vise à renforcer la transparence du marché et à simplifier le suivi des activités locatives.
Les sanctions renforcées pour les infractions
Les sanctions en cas de non-respect des règles deviennent plus sévères. Les propriétaires qui ne déclarent pas leur bien ou dépassent les durées autorisées s’exposent à des amendes pouvant atteindre 10 000 euros. Les villes disposent désormais de pouvoirs étendus pour effectuer des contrôles sur le terrain. En parallèle, les plateformes sont également sanctionnées si elles laissent publier des annonces illégales. Ces mesures dissuasives encouragent un comportement plus responsable de la part des loueurs.
La réforme de la location saisonnière en 2025 marque une volonté claire de réguler un marché devenu essentiel mais parfois déséquilibré. Les nouvelles règles visent à protéger les locataires, préserver le logement résidentiel et assurer une meilleure équité fiscale. Les propriétaires doivent donc s’informer et adapter leur gestion pour rester en conformité. Cette évolution représente une opportunité de professionnaliser la location courte durée tout en garantissant plus de sécurité et de transparence pour tous.