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Les changements de la loi Climat pour les logements énergivores

par octobre 1, 2025
par octobre 1, 2025 0 commentaire
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La loi Climat et Résilience de 2021 bouleverse le paysage immobilier français en imposant des contraintes strictes aux logements énergivores. Ces mesures visent à éradiquer progressivement les passoires thermiques du parc locatif et à améliorer la performance énergétique des bâtiments. Propriétaires et investisseurs doivent impérativement comprendre ces nouvelles règles pour anticiper leurs obligations et éviter les sanctions.

Sommaire

Le calendrier des interdictions de location

Le calendrier d’interdiction des passoires énergétiques s’étale sur plusieurs années avec des échéances précises. Depuis janvier 2023, les logements consommant plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale (les plus énergivores de la classe G) ne peuvent plus être mis en location. Cette première étape concernait environ 140 000 logements en France.

À partir du 1er janvier 2025, l’ensemble des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont frappés d’interdiction de location. Cette mesure touche près de 600 000 biens, obligeant les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique s’ils souhaitent continuer à louer.

Le 1er janvier 2028 marquera l’interdiction des logements classés F, soit environ 1,2 million de biens supplémentaires. Enfin, en 2034, ce sont les logements classés E qui ne pourront plus être loués, impactant près de 2,6 millions de logements. Ce calendrier progressif vise à laisser le temps aux propriétaires de s’organiser et de réaliser les travaux nécessaires.

Les obligations des propriétaires bailleurs

Au-delà des interdictions de location, la loi Climat impose de nouvelles obligations aux propriétaires bailleurs. Depuis août 2022, il est interdit d’augmenter le loyer d’un logement classé F ou G lors d’un renouvellement de bail ou d’une remise en location. Cette restriction sur les loyers vise à inciter les propriétaires à rénover plutôt qu’à maintenir des biens énergivores.

Les propriétaires doivent également mentionner le classement énergétique et le montant des dépenses théoriques d’énergie dans les annonces immobilières. Cette transparence permet aux locataires de mieux évaluer les charges à prévoir et favorise la prise de conscience sur l’importance de la performance énergétique.

Pour les baux en cours, aucune obligation de travaux n’existe tant que le locataire reste en place. Cependant, dès qu’un logement se libère et que le propriétaire souhaite le remettre en location, il doit se conformer aux normes en vigueur selon le calendrier établi. Cette règle incite à anticiper les rénovations énergétiques pour éviter les périodes de vacance locative. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Les travaux prioritaires et les aides disponibles

Pour sortir un bien du statut de passoire thermique, certains travaux s’avèrent plus efficaces que d’autres. L’isolation thermique constitue la priorité absolue : isolation des combles, des murs extérieurs et du plancher bas permettent de réaliser des gains énergétiques significatifs. Le remplacement des menuiseries par du double ou triple vitrage complète cette première étape.

Le système de chauffage représente le second poste crucial. Remplacer une vieille chaudière au fioul ou au gaz par une pompe à chaleur, une chaudière à condensation ou un système utilisant les énergies renouvelables améliore considérablement le DPE. L’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) garantit une bonne qualité d’air tout en optimisant les performances énergétiques.

Plusieurs dispositifs d’aide existent pour accompagner les propriétaires dans ces travaux. MaPrimeRénov’, accessible aux propriétaires occupants et bailleurs, finance une partie des travaux selon les revenus et les gains énergétiques. Les certificats d’économie d’énergie (CEE) complètent ce financement, tout comme l’éco-prêt à taux zéro qui permet d’emprunter jusqu’à 50 000 euros sans intérêts.

Les aides de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) proposent un accompagnement spécifique pour les rénovations globales, pouvant couvrir jusqu’à 50% du montant des travaux pour les ménages modestes. Certaines collectivités locales ajoutent leurs propres subventions, créant un parcours d’aide parfois complexe mais potentiellement très avantageux.

Les conséquences sur le marché immobilier

L’impact de la loi Climat sur le marché immobilier se fait déjà sentir. Les logements énergivores subissent une décote à la vente, pouvant atteindre 15 à 20% selon les secteurs. Les acquéreurs intègrent désormais le coût des travaux de mise aux normes dans leur offre d’achat, rendant ces biens moins attractifs.

À l’inverse, les logements performants (classes A, B et C) voient leur valeur augmenter. Cette prime verte récompense les propriétaires ayant anticipé les réglementations ou investi dans des biens récents conformes aux normes actuelles. Le DPE devient ainsi un critère déterminant dans la négociation immobilière.

Pour les investisseurs locatifs, la donne change radicalement. Acquérir une passoire thermique sans prévoir de budget travaux devient risqué. Certains préfèrent se tourner vers des biens neufs ou récemment rénovés, garantissant une mise en location immédiate et une rentabilité pérenne sans risque de vacance locative liée aux contraintes énergétiques.

La loi Climat transforme profondément le secteur immobilier français, imposant une transition énergétique incontournable. Les propriétaires avisés anticipent ces changements en rénovant dès maintenant pour sécuriser leur patrimoine et préserver sa valeur sur le long terme.

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